C’est quoi ?

A l’âge adulte, le dessin spontané se réfugie dans les marges des cahiers ou dans les traces que l’on fait en téléphonant. Ce désir essentiel d’expression se nomme « la pulsion graphique ». Il ne meurt jamais et peut être réactivé par des exercices spécifiques d’autopictographie.

Le droit de créer

Il n’est pas nécessaire d’être un artiste professionnel pour avoir le droit de créer. Le dessin spontané n’a pas besoin de permis de tracer une ligne. Notre réservoir à images est présent en nous et peut être (ré)activé.
Mais comment ? Pour dessiner spontanément, un dispositif pratique fait de consignes et de conseils permet de dépasser l’angoisse du vide.

Bénéfices de la pratique

Un bien-être profond

Par le plaisir qu’il engendre, dessiner spontanément nous plonge dans une caverne secrète de nous-même, et libère nos tensions.

Le développement de l’introspection

Par la création de nouveaux chemins neuronaux, il nous fait percevoir la réalité comme dans un rêve éveillé.

Faire grandir l’estime de soi

Oser s’affirmer par là où on imaginait l’échec nous fait grandir.

Libère le raisonnement innovant

En nous donnant accès à d’autres zones du cerveau que celles réservées à la pensée logique, il ouvre de nouveaux espaces dédiés au «créatif».

La maîtrise du stress

Pouvoir échapper au stress en traçant des lignes nous donne la possibilité de mieux le contrôler, en contrôlant le tracé.

L’acquisition d’outils graphiques

Stylo-bille, crayon, pinceau chinois et européen, grattage, soufflage, acrylique, encre… autant de techniques qui font émerger notre histoire dessinée.

Combattre la panne créative et le burn-out

En plongeant au cœur du moteur de la création, on peut faire redémarrer la pulsion qui s’est tue.

Technique de dessin méditatif

Dessin spontané

Origine de l’écriture

Le dessin spontané apparaît naturellement chez tous les êtres humains, dès le plus jeune âge, dans toutes les cultures. Ses premiers pas prennent d’abord la forme de gribouillages, qui expriment le bouillonnement du désir d’être. Il est souvent dénigré : le dictionnaire Le Robert le définit comme le non savoir dessiner, alors qu’il est l’absolue origine de l’écriture.

La peur de mal faire

Le dessin spontané se transforme rapidement en histoires que l’enfant se raconte.
Une métaphore de son vécu. J’ai constaté que ce stade du dessin se mue de plus en plus en images répétitives stéréotypées. L’enfant n’ose plus se raconter librement.
On estime généralement que le dessin spontané disparaît vers l’âge de 7, 8 ans. Les premiers signes de l’extinction de cette voix intérieure débute dans les faits dès 5 ans. Une peur de « mal faire » s’installe, un potentiel s’endort.

Pas de permis pour renaître

Le dessin spontané se réfugie alors dans les marges des cahiers ou dans les traces que l’on fait en téléphonant. Ce désir essentiel d’expression se nomme « la pulsion graphique ». Il ne meure jamais et peut être réactivé par des exercices spécifiques d’autopictographie.